Maîtriser Git révolutionne la gestion de version en simplifiant le suivi des modifications et la collaboration sur les projets. Cette formation complète allie théorie et exercices pratiques pour vous guider du niveau débutant à expert. Vous apprendrez à configurer, utiliser et optimiser Git, avec un accompagnement adapté pour surmonter les défis techniques courants et renforcer vos compétences efficacement.
Objectifs de la formation Git complète et aperçu du contrôle de versions
Dès le début, la formation Git complète s’adresse tout particulièrement aux développeurs, chefs de projet et ingénieurs DevOps, quelle que soit leur expérience. Elle propose une approche pédagogique progressive, structurée autour de cours présentiels ou à distance pour s’adapter à chaque emploi du temps et style d’apprentissage, cliquez pour en savoir plus ici. Ce cursus intensif, souvent réparti sur une à cinq journées, combine théorie et pratique pour garantir une prise en main efficace du versionning.
Sujet a lire : Quelles sont les meilleures applications pour regarder des séries et films gratuitement ?
Les objectifs pédagogiques sont clairs : assimiler le modèle de gestion des versions décentralisé de Git, apprendre à sauvegarder, restaurer et suivre l’évolution du code, mais aussi à collaborer grâce aux branches, à la gestion des conflits et aux flux de travail distribués. L’utilisation d’outils graphiques (Git-gui, TortoiseGit, intégration GitHub/GitLab) permet de répondre à divers profils et préférences.
La validation des compétences s’articule autour de quiz, tests pratiques, exercices de mise en situation et autoévaluations tout au long de la formation. Chaque session inclut des activités conçues pour renforcer progressivement la maîtrise des commandes essentielles, des workflows en équipe et des bonnes pratiques de gestion de projets de développement.
A voir aussi : Comment bien choisir son nom de domaine ?
Maîtriser les bases : installation, configuration et premières commandes essentielles
Installation et configuration sur différents systèmes (Unix, Windows)
Pour utiliser Git, commencez par l’installer. Sur Unix (Linux, macOS), l’installation se fait généralement via un gestionnaire de paquets :
sudo apt install git # (Debian/Ubuntu)
brew install git # (macOS)
Sous Windows, l’assistant « Git for Windows » guide l’utilisateur pas à pas, rendant l’adoption facile, même sans grande expérience technique.
Après l’installation, configurez Git pour personnaliser l’enregistrement des modifications. Deux commandes clés permettent d’indiquer votre identité :
git config –global user.name « Prénom Nom »
git config –global user.email « [email protected] »
Ces réglages sont incontournables pour attribuer correctement chaque modification sauvegardée dans le projet.
Initialisation d’un dépôt, premières sauvegardes et historique de versions
La gestion commence par l’initialisation d’un nouveau dépôt local :
git init
Vous suivez ensuite vos fichiers, ajoutez vos premiers changements, puis créez un historique. Cloner un projet existant est tout aussi simple, à l’aide de :
git clone url-du-dépot
Cette structure permet de travailler sur des sauvegardes successives tout en gardant accès à l’historique de modifications.
Commandes essentielles pour débutants : add, commit, status, log, .gitignore
Pour intégrer des modifications, utilisez :
- git add pour préparer les fichiers,
- git commit pour sauvegarder un point précis,
- git status pour inspecter l’état des fichiers,
- git log pour consulter l’historique.
Le fichier .gitignore sert à exclure des fichiers inutiles du suivi, dès le départ.
Une routine régulière de ces commandes sécurise le suivi du code source, limite les erreurs et structure toute collaboration future.
Gestion pratique des branches, fusions et résolution de conflits
Création, gestion et suppression des branches locales et distantes
Créer une branche Git se fait simplement avec git branch nom_branche, pour ensuite passer dessus via git checkout nom_branche ou directement git switch nom_branche (commandes introduites pour clarifier l’usage). Gérer efficacement les branches inclut aussi leur suppression locale (git branch -d nom_branche) ou distante (git push origin –delete nom_branche). Une bonne pratique consiste à nommer les branches de façon descriptive (feature, bugfix, release, hotfix), afin de garantir une visualisation claire des objectifs.
Techniques de fusion : merge fast-forward, rebase git expliqué, gestion des conflits
Il existe deux grandes méthodes de fusion : merge et rebase. Un merge fast-forward est automatique si la branche de travail est linéaire par rapport à la branche cible, intégrant les commits sans créer de commit supplémentaire. Pour des historiques plus propres, le rebase rejoue vos commits sur la cible, ce qui peut simplifier la lecture, mais attention : rebase modifie l’historique. La résolution de conflits après un merge ou un rebase requiert d’identifier, puis modifier, les zones marquées par Git. La commande git status oriente vers chaque fichier en conflit ; on corrige, ajoute (git add), puis termine avec git commit ou git rebase –continue.
Outils et méthodes pour visualiser, corriger et optimiser l’historique de commits
Pour explorer l’historique, on utilise souvent git log –oneline –graph qui affiche une vue synthétique et arborescente des commits et branches. En cas d’erreur, git reset, git revert ou git cherry-pick permettent de réorganiser les modifications. L’optimisation de l’historique peut aussi se faire avec git rebase -i pour fusionner ou réordonner des commits, rendant le suivi plus lisible et professionnel. Une gestion rigoureuse des commits, avec messages explicites, facilite la reprise des développements et le travail collaboratif.
Collaboration avancée et intégration d’outils : GitHub, GitLab, workflows et automatisation
Travail collaboratif : partage, pull/push, gestion des accès et pull requests
Pour maximiser l’efficacité du travail en équipe avec Git, il faut structurer le partage de code. L’utilisation des commandes git pull et git push assure la synchronisation des modifications entre chaque contributeur et le dépôt principal. La gestion des remotes permet de connecter plusieurs référentiels distants, ce qui facilite le suivi et l’intégration de contributions extérieures. Superviser les droits d’accès reste crucial pour protéger le code source et éviter tout conflit non désiré au sein de l’équipe.
Le workflow par pull request (GitHub, GitLab) joue un rôle central. Chaque contribution passe par une revue avant d’être fusionnée, ce qui favorise la qualité, la relecture et la discussion technique entre pairs.
Présentation et utilisation des outils graphiques et plateformes
Des outils comme Git-gui et TortoiseGit simplifient la gestion visuelle des commits, des branches ou des merges. Ces interfaces séduisent les moins familiers de la ligne de commande et offrent une vue synthétique des changements et de l’historique du projet. Les plateformes d’hébergement (GitHub, GitLab) centralisent les dépôts tout en intégrant suivi des modifications, tickets et outils collaboratifs.
Automatisation, hooks Git, workflow pro
L’intégration de hooks Git permet d’automatiser certaines tâches telles que les tests, la validation de style ou la génération de rapports à chaque commit ou fusion. Appliquer des pratiques de workflow adaptées (git-flow, par exemple) optimise la gestion de branches, la publication et le suivi, tout en réduisant le risque d’erreurs lors du développement collectif.
